Fusillades à l’école


Vous vous demandez comment parler à votre enfant des fusillades dans les écoles ? C’est un sujet difficile, et l’âge et la maturité de votre enfant peuvent ajouter à la complexité. Pour les jeunes enfants de moins de 8 ans qui ne sont pas directement impliqués dans les fusillades, l’AAP recommande d’essayer de les protéger au maximum, en limitant ce qu’ils entendent et voient dans les médias.

Engagez une conversation et écoutez

Avant cela, il est important pour vous, en tant que parent, de traiter vos propres sentiments avant d’avoir une conversation avec votre enfant. Si vous faites face à vos propres sentiments de peur, de chagrin ou de colère, cela peut éclipser votre capacité à les écouter efficacement.

Pour les enfants plus âgés ou pour les plus jeunes qui ont entendu quelque chose, parlez-leur, mais laissez-les prendre les devants en écoutant. Posez-leur des questions comme : « Qu’avez-vous entendu ? Donnez-leur la possibilité de vous poser des questions. Demandez-leur ce qu’ils ressentent, puis validez leurs sentiments. Encouragez-les à ressentir ces émotions et essayez de leur faire comprendre pourquoi ils se sentent comme ils le font.

Insistez sur la sécurité, puis élaborez un plan

Insistez sur leur sécurité et sur le fait que les écoles en général sont encore assez sûres, cependant, ne leur mentez pas et ne faites pas de promesses que vous ne pourrez pas tenir. Encouragez-les à signaler un danger potentiel à un adulte responsable. S’ils sont plus âgés, demandez-leur ce qu’ils pourraient faire si quelque chose comme ça se produisait dans leur école. Élaborez un plan de sécurité pour la maison et l’école, puis discutez des lieux de rencontre en cas d’urgence.

Être actif au lieu de réagir pendant une tragédie aide les adultes et les enfants à se rétablir par la suite, alors parlez avec eux des choses concrètes qu’ils peuvent faire face au danger. Ils doivent identifier les sorties vers leurs salles de classe et partir si un tireur se trouve dans leur école et courir aussi vite que possible pour s’éloigner de la fusillade. S’il n’y a pas de sortie, ils doivent verrouiller la porte ou la bloquer avec une étagère ou un grand bureau. S’ils se trouvent dans un endroit sans sortie ou sans possibilité de fermer l’accès à la porte, discutez des choses qu’ils peuvent faire pour être actifs, comme jeter des objets comme des bureaux, des livres, des chaises, etc., sur le tireur. L’important est de ne pas abandonner.

Passer plus de temps en famille

Essayez de passer du temps chaque jour ou chaque semaine à vous enregistrer avec vos enfants. Favorisez la communication et écoutez-les vraiment. Essayez d’éteindre les écrans et de passer du temps en famille, en créant une communauté forte au sein de votre propre maison.

Etre gentil

Vos enfants peuvent être curieux de savoir pourquoi quelqu’un voudrait faire quelque chose d’aussi horrible, et c’est le bon moment pour parler des types de personnes qui finissent par commettre de telles atrocités. Ils ont tendance à être des solitaires qui sont en colère et qui veulent s’en prendre aux autres. Ayez une discussion sur les façons dont nous pouvons tous agir pour empêcher d’autres fusillades de masse dans notre propre monde en étant gentils. Montrez ce comportement à vos enfants. Créez un environnement aimant et invitant dans votre propre maison et discutez de la façon dont ils peuvent le faire à l’école en se liant d’amitié avec d’autres personnes qui peuvent être victimes d’intimidation ou de taquineries ou peut-être même être ignorées. Si nous développons de petites communautés dans nos maisons et nos écoles grâce à la gentillesse et à la compassion, c’est une étape dans la création d’un monde sans tueries insensées.